13 août 2011
Papier plié.
Accoudé à la tablette, il prend un air faussement à l'aise. Ses yeux noirs. Mon regard fuit. Je sais déjà. Il lâche ces quelques mots. En un souffle dans ma trachée. Mes pomettes brûlent et saignent. Sous ses yeux noirs. Trop tard. Je suis terrifiée ou presque. Tout mon être recrache et vomit une gêne poisseuse, tenace. Je crois qu'il regrette. Je ne sais plus rien. Et ce soir j'attends qu'il m'appelle, en vain, sûrement.
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