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Bleu presque transparent.
16 novembre 2009

Amour, tout court.

Danseuse.

Pourquoi est-ce que... au fond, tu vas si mal et ne dis rien ? Pourquoi laisses-tu tes démons te ronger et tes cauchemars te hanter en faisant comme si tout était si simple, comme si tout était avant et qu'il n'y avait rien à en dire. Depuis quand suis-je celle qui ne remarque pas que tes blessures saignent et que tu les soignes en me tournant le dos, pour les cacher.. Parce qu'elles saignent, malgré nos promesses, elles ne se refermeront peut-être jamais. Il y a tellement de cicatrices que j'ignore mais qui s'ouvrent encore.. si tu as besoin d'aide pour les panser, je peux être celle qui empêchera plus de sang de couler. Je veux être celle qui fera en sorte que tu cesses de te vider. Et parfois j'aimerais que tu saches comme je suis heureuse de voir ce que Marion est devenue aujourd'hui.. J'aimerais que tu puisses voir comme je souris à l'intérieur quand j'apperçois ce que tu es; quand je vois que ton nez n'a pas changé et qu'il bouge avec autant de malice qu'il a quelques années et que tes jolis yeux sont toujours aussi bleus, aussi vivants, aussi doux, aussi rieurs que la première fois où je t'ai vue. Tout ça n'a pas changé. Je retrouve chaque jour un peu de celle que tu étais dans ce visage.. mas tu as grandi. Qu'est-ce qu'on peut y faire. Tu as grandi. Et tu as magnifiquement grandi. Tu me donnes envie de pleurer, tu me donnes envie de retourner dix-sept ans en arrière pour m'appeler Louis et pouvoir, plus de treize ans après, tomber fou amoureux de toi... Tu me donnes envie de mourir de bonheur par tes mains autant que je suis morte de douleur en juin, quand tu m'avais appelé pour m'annoncer; "Je devais juste t'appeler pour te dire.. pour te dire que... que, je vais déménager.." "Loin ?" "..Loin.". Ce jour là, j'ai eu le sentiment que mon monde s'écroulait, il était là, il était bien existant sous mes pieds, bien solide, bien fort et puissant mais en une seconde à peine, voilà qu'il s'ecroulait, se déchirait, se brisait de toute part, miettes après miettes tout disparaissait et derrière les belles images en cendre, le trou noir grandissait, grandissait, grandissait... C'était, il y a quelques années, il n'y a pas si longtemps mais ça ressemble à une éternité. Ce jour là, je savais que tes cheveux blonds (ils l'étaient, blonds, et si longs), je ne les toucherai plus avant un moment, que ton nez ne remuerait plus, que ta voix me manquerait et que, sans tes yeux, je creverais. Ca n'a pas manqué. En partant, tu laissais ton joli monde et tes illusions mais tu emportais mes espoirs et mes rêves. Il n'y avait plus rien. Ni en toi, ni en moi. Rien. C'était tout.. On était tellement jeunes, on portait nos rêves, nos envies en souriant sans savoir à quel point c'était fragile. Et aujourd'hui, je me dis que si la coupure était si profonde et que ma plaie brûle encore, c'est juste que l'amour que je te porte s'y reflète. Il n'y a ni cicatrice, ni fond, ni fin à ma blessure parce qu'il n'y a pas de mesure dans les "Je t'aime" qui te sont destinés. Je dis; je t'aime. et mon coeur fait au moins quatre mille tours par syllabe avec quelques sauts périlleux pour le point final. Voilà. Ma maladresse vient certainement de là... mais soit, si tu pars, je pars; si tu meurs, je meurs; et si tu vis et grandis, je te suis, jme laisse vivre et.. grandir. Même si je pense que tu as mangé une partie de ma croissance.. J'ai peur de la vie mais pas du chemin que je trace. Parce que je ne suis pas seule. Tu es là, tu balances tes longues guiboles en rythme avec mes trop petits pieds trainant sur le sol. Voilà comment j'avance; avec toi. Alors si tombes, si tu te blesses, si tu ralentis, je ne t'abandonne pas. Je t'aime trop pour ça..

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